SELARL Meimon Nisenbaum Avocats

Spécialistes en droit du dommage corporel

Nicolas
Meimon Nisenbaum
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Spécialiste en Droit du dommage Corporel
Master II Assurances
DIU : Traumatismes Crânio-Cérébraux
DU : Réparation Juridique du dommage corporel
DU : Victimologie

Vanessa
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Spécialiste en Droit du dommage corporel
Master II Activités de Santé Responsabilité
DU : Clinique du Handicap et Vie Psychique

Catherine
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Certificat de Spécialisation : Droit du dommage Corporel
Certificat de Spécialisation : Droit des assurances
DIU : Personnes Handicapées - Ethique et Déontologie
DIU : Traumatismes Crânio-Cérébraux
DU : Responsabilité Médicale

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Addictions-conduites additives

On parle d'addiction lorsqu'un individu est asservi par une substance ou une activité qui lui est nocive et dont la consommation est répétée et nécessaire, l'individu ayant la plupart du temps conscience de cette dépendance, mais ne pouvant y remédier en raison d'une atteinte de son libre arbitre. L'addiction a des substances dites toxiques porte le nom de toxicomanie.

L'addiction, en matière d'accidentologie, a un caractère néfaste à plusieurs titres.

En premier lieu, la consommation de produits stupéfiants ou d'alcool est un facteur aggravant, quant à la réalisation d'un accident. Ainsi 10,5 % des accidents corporels de la route implique l'alcool, ce chiffre atteignant les 29 % s'agissant des accidents mortels.

En second lieu, la consommation d'alcool est un facteur aggravant de la morbidité et de la mortalité des victimes. Ainsi, la consommation d'alcool entraîne le plus souvent une aggravation de l'état clinique des victimes (d'où un abaissement du score de Glasgow initial) avec un risque accru de complications.

En principe en cas d'intoxication alcoolique sévère ou d'intoxication au cannabis par exemple, la gravité d'un coma est exagérée mais en partie régressive lors de l'élimination des toxiques. L'intoxication peut parfois faire interpréter à tort un traumatisme crânien modéré comme étant sévère. En l'absence de dosage comme c'est le cas pour le cannabis, ce sont les examens complémentaires (peu d'anomalies et de lésions cérébrales) et l'évolution rapidement favorable qui font évoquer surtout l'éventualité d'une intoxication associée au traumatisme initial.

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